Après “Le Lagon”, Diane Breton prolonge l’élan de mémoire et d’amitié avec “Le Lagon Bleu”. La même source d’inspiration — une plage de Locquirec à marée basse — s’y déploie, mais sous une intensité nouvelle, comme si la mer s’était faite plus profonde, plus vibrante encore.

Ici, le turquoise s’épanouit dans toutes ses nuances, des éclats les plus lumineux aux abîmes les plus mystérieux. La matière, tour à tour fluide et craquelée, trace les lignes mouvantes d’un rivage rêvé, où la mer se confond avec le ciel. Les reliefs, les transparences et les strates de couleur semblent raconter le souffle même des vagues et la lumière qui s’y brise.

Et comme un fil discret qui relie cette œuvre à la précédente, surgissent quelques touches d’orange. Elles ne sont pas anecdotiques : elles incarnent une présence, un moment de partage simple et intense. L’orange réchauffe l’ensemble, il vient donner vie au bleu, à la manière d’une complicité qui colore tout un souvenir.

Dans Le Lagon Bleu, Diane Breton ne se contente pas de peindre un paysage marin : elle offre une variation intime, une seconde respiration autour du même instant de bien-être.

C’est un écho au premier tableau, un diptyque de cœur qui unit l’eau et la lumière, l’art et l’amitié.

Ajouté le 23 sept. 2025